lundi 21 janvier 2013

Principes de la TVA dite sociale !

La TVA sociale, expression et surtout idée maladroitement utilisée par une droite idéologiquement à bout de souffle, et usurpée par une gauche engluée dans ses contradictions sociales-démocrates et marxistes.

Et pourtant plus qu'une idée et une théorie, c'est une logique empreinte d'espoir pour notre survie économique.

Ses principes : transfert de charges, préservation du pouvoir d'achat et à terme augmentation, meilleure concurrence de nos entreprises nationales et européennes, ré-industrialisation et création d'emplois.

Mais comment faire ?

Amorcer un virage qui vise par transférer une grande partie de notre fiscalité sociale et environnementale sur la consommation et à redonner du souffle à la consommation, mais avec des produits importés plus taxés proportionnellement qu'ils ne le sont à ce jour. On améliore ainsi la compétitivité de nos produits et nous pouvons enfin penser à ré-industrialiser un pays qui a cru à tort que l'économie de service pouvait seule permettre le développement et créer de l'emploi.

Plus concrètement ?

Les entreprises françaises sont aujourd'hui fortement taxées pour la protection sociale de leurs employés et plus généralement de la population. Quant à la préservation de l'environnement, elle génère aussi ses surcoûts à l'investissement et sa propre taxation (comme la taxe sur les poids lourds qui sera répercutée logiquement sur les consommateurs in fine, mais pas d'augmentation de la TVA, « même détournée » selon les socialistes...).

A l'inverse, nombre de pays (Chine, Inde, etc.) sont à l'origine de produits manufacturés déversés sur notre vieux continent et en France avec des prix bien en dessous des nôtres. Le coût du travail (protection sociale, niveau des salaires, conditions de travail) et les contraintes environnementales dans ces pays sont bien inférieurs à ceux de France. D'où des prix plus que compétitifs.

Il ne s'agit pas pour autant pour être plus compétitifs de dévaloriser notre protection sociale, les conditions de travail de nos salariés ou de remettre en cause la préservation de l'environnement (air, eau, ressources élémentaires et agricole, etc.).
Non, nous préférons que tous les produits soient sur un équilibre proche, une saine concurrence.

Est-il normal que seuls les produits européens et en particulier Français supportent nos besoins sociaux et environnementaux ? Est-il normal finalement que pour deux produits même de qualité équivalente, l'un français, l'autre chinois, seul le nôtre supporte nos besoins propres sociaux et environnementaux ? Que le nôtre, donc plus coûteux, se vende deux fois, trois fois moins que le concurrent chinois. Que finalement notre industrie finisse par se délocaliser et disparaître ? Que finalement notre produit français subsistant lorsqu'il en reste un paie l'équivalent de trois fois, quatre fois nos besoins sociaux, ceux de nos ouvriers mais aussi des ouvriers qui sont désormais sans emploi, car le produit qu'ils fabriquaient ne se vend désormais plus ?!?

Il nous semble plus intéressant désormais de baisser fortement les charges sociales et environnementales, ce qui permet d'une part de faire baisser les prix de nos produits et de les rendre nettement plus compétitifs, et d'augmenter également les salaires de nos ouvriers.

Nos charges sociales sont alors assumées par une augmentation de la TVA, ce qui du fait de la baisse du coût de revient de nos produits et de l'augmentation des prix des produits concurrents favorise les nôtres auprès des consommateurs.

Au final, le salarié consommateur, comme le retraité dont la pension est revalorisée, effort à court terme de la nation, achète français, consomme donc avec plus de raison. Devenu plus "responsable", il permet de ré-industrialiser notre pays.

Moins de chômeurs, moins de charges, possibilité de réinvestir et de produire mieux, de contribuer à une valorisation salariale, de consommer encore mieux. Un cercle ou cycle vertueux à la place d'un cycle vicieux est mis en oeuvre.

CQFD...

Jean Arthuis, "instigateur et prêcheur" de la TVA sociale, soutenu par l'Alliance centriste a fait de cette idée et de ce projet un élément central du dispositif de lutte contre notre dés-indutrialisation et de retour vers la création d'activité et d'emploi.

Jean-Michel Prieur & Olivier Cubaud & Jean-Claude Aubineau
Délégués de l'Alliance centriste des Deux-Sèvres
Mouvement fondateur de l'UDI
06 85 05 98 52