samedi 15 mars 2014

L'EUROPE, DERNIÈRE CHANCE POUR LA FRANCE

Communiqué de presse :

Les élections européennes m'obligent à suspendre la publication de ma newsletter mensuelle dans sa forme actuelle, depuis le Sénat, et peut être définitivement si ce que j'entreprends aboutit au résultat souhaité. J'ai décidé de me porter candidat au Parlement européen sous les couleurs des « Européens ».

Notre équipe pour l’Europe !

Soutenu par l'UDI et investi par l'Alternative, je mènerai campagne dans la circonscription « Grand Ouest » qui regroupe les régions Bretagne, Pays de la Loire et Poitou-Charentes.

Le Sénat est attachant et mon mandat actuel se court jusqu'en septembre 2017. J'ai l'honneur d'y représenter les Mayennais depuis 1983. Moins exposée à la théâtralisation politique et médiatique que l'Assemblée nationale, la Haute assemblée assure la représentation des collectivités territoriales de la République. J'y ai trouvé des conditions de travail optimales pour légiférer sereinement et exercer sans complaisance à l'égard des gouvernements successifs nos prérogatives d'évaluation des politiques publiques et de contrôle des administrations. J'avoue que l'inertie face aux réformes nécessaires et la résignation devant les déficits et l'endettement publics, l'aveuglement vis-à-vis des défis de la mondialisation m'ont souvent révolté. Au surplus, depuis septembre 2011, le Sénat est entré dans la léthargie, clonant maladroitement les joutes rituelles et stériles du fait majoritaire alors que notre pays se marginalise et s'enfonce dans le chômage.

Bref, j'ai acquis la conviction que le pouvoir, la souveraineté, exercés à l'échelon national, deviennent illusoires. A l'heure de la mondialisation, seule l'Europe nous donne les moyens de la puissance et de la confiance.

C'est pour cela que je souhaite siéger au Parlement européen.

Au moment où les chantres de l'euroscepticisme, voire de l'europhobie , donnent de la voix, il est de notre devoir de nous engager avec force dans le débat. Bouc émissaire commode de nos déconvenues, l'Europe dysfonctionne du fait de nos chefs d'État ou de gouvernement. Abandonner l'euro conduirait au chaos économique et social. Qu'il s'agisse de création d'emplois, notamment pour les jeunes, de sécurité et de diplomatie, de contrôle des flux migratoires, de lutte contre la fraude et les paradis fiscaux, de transition énergétique, de gouvernance des océans, de régulation de la finance, de protection de nos intérêts vitaux, de lutte contre la grande criminalité, de politique monétaire au service du dynamisme économique et du progrès social ou d'aide au développement, la France ne peut agir seule. L'Union européenne a besoin d'intégration politique. Son pilotage nécessite l'évolution de ses institutions pour renforcer leur légitimité démocratique. Mon engagement européen s'inscrit dans le prolongement logique de l'expérience que j'ai pu acquérir dans mes différents mandats parlementaires et fonctions exécutives. Je milite pour une Europe des citoyens, moins distante et technocratique, moins tatillonne et normative, apte à réconcilier les consommateurs et les producteurs.

Si je souhaite m'investir au Parlement européen, c'est parce que je crois que l'Europe est la dernière chance pour la France !

J'espère que ma prochaine newsletter sera sous le timbre de l'Union européenne.

Jean Arthuis, Vice-Président Europe de l'UDI