Proposition d'une commission d'enquête parlementaire relative à la viande équine

Communiqué de presse

Alors que ça et là nous découvrons de la viande de cheval dans des plats préparés, nous pourrions nous poser quelques questions...

S'agit-il d'autant "d'accidents" et de hasards malencontreux ou d'une duperie organisée à grande échelle, même si les responsables peuvent être multiples...?
Il est bien difficile de penser que ces accidents à répétition sont le fruit d'un absolu hasard.

L'équitation est aujourd'hui la 3ème pratique de loisirs et sportive en France, soit 800.000 licenciés et 2 millions d'adeptes occasionnels et amoureux du cheval. Si tout cavalier ne possède pas sa monture, cela représente quand même un "cheptel" équin de 900.000 têtes.

Et si beaucoup ne souhaitent pas voir leur cheval finir dans un étal de boucherie, chose compréhensible au demeurant, nombreux sont ceux vendus aux abattoirs.
Et si l'on considère qu'il y a moins de boucheries chevalines, on peut se demander ce qui advient de la viande...

Alors de deux choses l'une, soit l'écoulement se fait vers d'autres pays, soit des tricheries organisées ont été mises en œuvre et prolifèrent...

Afin de lever le doute, et de rendre la confiance entre consommateurs, transformateurs, et distribution, il nous semble essentiel que les services vétérinaires se voient affectés des moyens supplémentaires et poursuivent leurs contrôles et analyses, comme nous demandons aussi avec les parlementaires de l'Alliance centriste la création d'une commission d'enquête parlementaire.

Communiqué publié par Jean-Michel Prieur
Coordonnateur de l'Alliance centriste des Deux-Sèvres - UDI 79
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